MAGZI

 Tournée du Dg de la Magzi à Douala

Tournée du Dg de la Magzi à Douala

Zones Industrielles, Douala en Attentes
Diverses doléances, relatives à la sécurité, l’accessibilité etc. Soumises par des entreprises au Directeur Général de la MAGZI, en visite de travail dans la capitale économique du 1er au 06 Décembre.

De nombreuses entreprises de la zone industrielle de Bassa à Douala sont victimes d’actes de banditisme ou de grande criminalité. C’est ce qui ressort d’interventions faites ce jeudi 05 décembre lors d’une réunion initiée par le Directeur Général de la Mission d’aménagement et de Gestion des Zones Industrielles (MAGZI). Georges Christol Manon, venu en visite de travail à Douala, a ainsi appris l’infortune d’employés agressés le soir en partant du travail, entendu parler d’installations « visitées » par des malfrats, et d’autres faits préoccupants. Faits qui perturbent la quiétude des occupants de cette zone industrielle située dans l’arrondissement de Douala III. Les doléances recueillies n’ont pas porté que sur l’insécurité.


D’autres entreprises, notamment dans la zone industrielle de Bonabéri (Douala IV), déplorent des difficultés d’accès à leur site, ce qui nuit à leurs clients et fournisseurs. Au nombre des griefs émis également, des problèmes de voisinage entre unités industrielles : une entreprise dont les rejets-émissions de fumée par exemple-polluent les produits d’une autre ; un mastodonte dont les eaux usées compromettent, en raison d’un problème de drain, l’exploitation d’une société de moindre calibre aux installations adjacentes… Les problèmes d’incendie et les soucis d’éclairage public n’étaient pas en reste.
Les échanges de jeudi, auxquels ont pris part des responsables de l’EZIMAD (Entreprises des zones industrielles Magzi de Douala), ont ensuite été meublés par des propositions de solution. Et des promesses d’action (un grand centre de sécurité incendie est annoncé par les pouvoirs publics, avec l’appui d’une grosse société de métallurgie implantée localement). Pour Bassa, les sociétés pourraient mutualiser leurs efforts contre l’insécurité. En mettant sur pied dans un premier temps des comités de vigilance, en installant un dispositif de surveillance hors de portée des malfrats… Avant, plus tard, de prévoir des installations définitives, postes de police ou de gendarmerie, où des éléments des forces de sécurité et de maintien de l’ordre seraient disposés de manière durable.

En attendant, Georges Christol Manon a invité ses interlocuteurs à davantage œuvrer au sein de l’Ezimad, entité censée adresser nombre des problèmes soulevés pendant sa visite à Douala. Notamment les soucis de voisinage. Georges Christol Manon a ensuite enfilé sa casquette de bailleur, pour interpeller ses vis-à-vis par rapport aux poids de leurs arriérés à ce jour : trois milliards de francs pour les deux zones industrielles. « Faites un effort ! », a-t-il déclaré.